Cet article est rédigé par notre partenaire L’Étincelle, centre de formation spécialisé sur les métiers de la transition énergétique dont celui d’installateur de panneaux solaires.
Avec le déploiement des énergies renouvelables, le métier d’installateur de panneaux solaires photovoltaïques est en plein essor. La pose et la maintenance photovoltaïques sont devenues de véritables viviers d’emploi. En effet, 5500 nouveaux postes d’installateurs de panneaux photovoltaïques sont à pourvoir d’ici 2030. C’est un métier d’avenir, stable et bien rémunéré, avec un salaire d’entrée moyen de 2000€ brut par mois (Source : HelloWork). Dans cet article, nous vous offrons un aperçu exclusif des diverses formations qui permettent d’accéder au métier d’installateur. Nous répondrons également aux questions fréquentes afin de vous aider à mieux comprendre ce rôle et à déterminer la formation photovoltaïque la mieux adaptée à votre profil.
Quel est le rôle d’un installateur de panneaux solaires photovoltaïques ?
Un installateur photovoltaïque s’occupe de la pose, de l’installation et de la maintenance des systèmes photovoltaïques. La plupart du temps, l’installateur effectue son travail en hauteur, sur les toits des bâtiments résidentiels ou commerciaux. Il est nécessaire qu’il ait une expertise approfondie en matière de sécurité et d’électricité.
Le rôle du technicien photovoltaïque ne se limite pas à la pose des panneaux solaires. Il s’occupe également de la visite technique, de la préparation du site, du raccordement électrique, de la maintenance et de la réparation de l’installation.
L’intérêt pour ces experts ne cesse de croître, encouragé par la transition énergétique, la hausse des prix de l’électricité et les mesures gouvernementales en faveur du déploiement des énergies renouvelables. Devenir installateur de panneaux solaires, c’est également s’engager dans un métier qui s’inscrit dans les défis environnementaux actuels !
Quelles sont les conditions de travail d’un installateur de panneaux solaires photovoltaïques ?
L’installateur peut travailler seul ou au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Celle-ci peut inclure des électriciens, des couvreurs, des charpentiers, des ingénieurs… Les déplacements peuvent être très fréquents (à l’échelle départementale, régionale voire nationale). Le permis B est généralement obligatoire afin de conduire le véhicule de service pour aller sur les chantiers. Certaines entreprises demandent également à leurs employés d’avoir leur propre véhicule, notamment pour se rendre au dépôt.
L’installateur de panneaux photovoltaïques travaille en hauteur. Par conséquent, il est indispensable de ne pas avoir le vertige ! Le port d’équipements de protection individuelle (casque, harnais, gants, chaussures de sécurité…) est obligatoire pour prévenir les risques d’électrocution et de chute.
Enfin, ce travail manuel et en extérieur demande une bonne condition physique ainsi qu’une résistance au chaud et au froid. L’installateur est toujours en mouvement et voit une grande variété de chantiers. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ! C’est également un rôle dans lequel on peut rapidement progresser et acquérir des responsabilités.
Quels sont les parcours de formation photovoltaïque pour devenir installateur ?
Il existe plusieurs filières pour devenir installateur photovoltaïque. Elles diffèrent en fonction du niveau de diplôme, du temps disponible pour vous former et des prérequis et donc, de votre profil.
1. LES FORMATIONS PHOTOVOLTAÏQUES CONTINUES
Ces formations sont adaptées à des profils ayant une expérience professionnelle dans des métiers techniques ou manuels. Elles sont idéales pour des personnes à la recherche d’une reconversion, d’une réorientation ou d’une spécialisation dans un métier porteur.
Cet article en présente trois, mais il en existe plusieurs en France, n’hésitez pas à vous rapprocher des organismes de formation dédiés près de chez vous.
a. Titre Professionnel – Électricien d’Équipement du Bâtiment (niveau 3) ou Technicien d’Équipement et d’Exploitation en Électricité (niveau 4).
Nature : Le Titre Professionnel (TP) propose un parcours de formation plus opérationnel et moins généraliste qu’un diplôme d’État. Il donne accès à une certification professionnelle de niveau 3 ou 4 selon la formation choisie.
Objectifs : Ces titres permettent d’apprendre à réaliser des opérations d’installation électrique, de vérification, de mise en service et de maintenance du bâtiment résidentiel (TP Électricien d’Équipement du Bâtiment) ou en milieu tertiaire et industriel (TP Technicien d’Équipement et d’Exploitation en Électricité).
Durée : C’est une formation qui dure entre 8 et 15 mois selon les centres de formation, et est souvent couplée à un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation.
Prérequis : Il s’adresse à toute personne sortie du système scolaire, déjà engagée dans la vie active ou qui s’y engage. Elle peut être titulaire d’un contrat de travail ou à la recherche d’un emploi.
Débouchés : La formation permet de rejoindre des entreprises d’électricité généraliste ou d’avoir les bases pour postuler à une formation plus spécialisée sur l’installation photovoltaïque, par exemple.
Prix : Entre 7000€ et 15000€ HT.
Prise en charge : Les titres professionnels sont éligibles au compte personnel de formation (CPF). Une prise en charge par France Travail ou l’entreprise qui vous embauche est également possible.
Comment s’inscrire : Veuillez visiter directement les sites internet des organismes qui dispensent ces titres.
Notre avis : Pour les personnes n’ayant aucune notion en électricité, ces titres professionnels permettent d’acquérir des compétences très recherchées par les entreprises du domaine photovoltaïque, tout en gagnant de l’expérience professionnelle via l’alternance. Si vous avez déjà une formation en électricité, il peut être pertinent de se tourner directement vers des formations spécialisées comme celles que nous détaillons ci-dessous.
b. CQP : Installateur mainteneur en systèmes solaires thermiques et photovoltaïques
Nature : Le CQP, certificat de qualification professionnelle, est une qualification construite par les entreprises, et pour les entreprises. Ce n’est donc pas un diplôme d’Etat, contrairement aux CAP et Bac Pro.
Objectifs : Le CQP Installateur Mainteneur en systèmes solaires thermiques et photovoltaïques certifie la maîtrise des domaines propres aux systèmes solaires thermiques et électriques ainsi que l’environnement technique, la réalisation, l’entretien et la maintenance des installations thermiques, électriques et de plomberie.
Durée : C’est une formation qui dure entre 8 à 10 mois. En France, plusieurs centres proposent ce type de formation comme l’INES (Institut National de l’Énergie Solaire) et NRSud. Ces formations allient du temps en centre de formation et du temps pratique en entreprise.
Prérequis : Il s’adresse à des professionnels ayant une expérience en plomberie, chauffage, couverture ou électricité ou bien à des titulaires d’un CAP sur l’un de ces métiers. Pour les personnes en reconversion professionnelle, un diplôme de niveau 4 (Bac) est demandé.
Débouchés : La formation permet de rejoindre des entreprises du solaire thermique et photovoltaïque.
Prix : Entre 5000 et 10000€ HT.
Prise en charge : Ce CQP est éligible au CPF et une prise en charge par France Travail est possible.
Comment s’inscrire : Veuillez visiter directement le site internet ou contacter le centre de formation au sein duquel vous souhaitez suivre le CQP.
Notre avis : Ce certificat couvre deux technologies solaires très différentes qui demandent de maîtriser deux métiers à part entière : l’électricité et la plomberie. Il est difficile en une formation de maîtriser ces deux métiers différents. Ce certificat est encore très peu utilisé et n’est pas majoritairement reconnu par la filière photovoltaïque.
c. L’Étincelle “Devenez installateur et mainteneur de panneaux solaires photovoltaïques”
Nature : Formation photovoltaïque professionnalisante et reconnue par les entreprises.
Objectifs : La formation est basée sur le geste professionnel et la pratique. À la différence du CQP, ce cursus est dédié uniquement à la pose et la maintenance de systèmes photovoltaïques et n’inclut pas les systèmes solaires thermiques. La formation inclut également toutes les habilitations électriques nécessaires pour exercer le métier d’installateur (H0, B0, B1V, B2V, BR-PV), ainsi que l’habilitation travail en hauteur.
Durée : C’est une formation intensive de 7 semaines, dispensée à 100% en présentiel sur l’un des campus, à Paris ou à Lyon.
Prérequis : Cette formation photovoltaïque s’adresse à des demandeurs d’emploi ayant des appétences pour les métiers manuels. Une expérience en électricité ou couverture est un plus.
Débouchés : La formation permet de réintégrer rapidement le marché du travail puisque tous les apprenants ont signé une promesse d’embauche en CDI pour rejoindre une entreprise dès leur formation validée. Elle donne accès à des rôles de poseur, mainteneur ou encore chef d’équipe.
Prix : 5635€ HT.
Prise en charge : Pour les demandeurs d’emploi, la formation photovoltaïque de L’Étincelle est prise en charge par France Travail via le dispositif de préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POEI).
Comment s’inscrire : Une formation photovoltaïque est lancée toutes les 5 semaines. Vous pouvez envoyer votre candidature directement sur leur site
Postulez à la formation de l’étincelle
Notre avis : Ce format intensif et rapide ne décerne pas de diplôme mais débouche sur un emploi garanti. C’est un parcours reconnu par les entreprises via les habilitations et les compétences dispensées.
Pour en savoir plus sur la formation de L’Étincelle, découvrez le témoignage de Christopher, ancien apprenant !
2. LES FORMATIONS QUALIFIANTES – RGE QUALIPV
La qualification RGE QualiPV est le label de qualité de référence pour la pose de panneaux photovoltaïques. Délivrées par les organismes Qualit’EnR ou Qualif’elec, ces qualifications permettent d’accéder à des garanties ou aides de l’État accessibles uniquement aux installateurs qualifiés RGE QualiPV. Pour obtenir ces qualifications, il faut suivre une formation dans un centre de formation conventionné. Elles sont à destination de professionnels du bâtiment (couvreur, électricien, chauffagiste etc), disposant de certaines compétences essentielles au métier d’installateur photovoltaïque.
Il existe trois formations QualiPV, chacune permet d’être qualifié pour un type d’installation particulier. La réussite est attestée par l’obtention d’une note minimale de 24/30 au QCM de fin de formation. L’attestation de réussite de formation permet ensuite à l’artisan de déposer un dossier pour obtenir la qualification auprès de Qualit’EnR ou de Qualif’elec.
Nature : Label reconnu par l’ADEME et les pouvoirs publics.
Objectifs : Permet de faire bénéficier vos clients de mécanismes d’aide de L’État.
Prérequis : L’habilitation électrique BR (ou BR-PV) est un prérequis pour entrer en formation.
Prise en charge : Ces formations peuvent être partiellement prises en charge par votre opérateur de compétences (OPCO).
Comment s’inscrire : L’inscription se fait directement auprès des organismes conventionnés. Par exemple, l’organisme L’Étincelle, en plus de sa formation continue, ouvre des sessions de formation sur les qualifications QualiPV.
a. QualiPV 36
Objectifs : Cette qualification permet d’installer des systèmes photovoltaïques d’une puissance inférieure ou égale à 36 kVA.
Durée : 3 jours.
Prix : Environ 1100€ HT.
b. QualiPV 500
Objectifs : Cette qualification permet d’installer des systèmes photovoltaïques d’une puissance inférieure ou égale à 500 kVA.
Durée : 4 jours.
Prix : Environ 1600€ HT.
c. QualiPV Bât
Objectifs : Cette qualification permet d’installer des systèmes photovoltaïques en intégration au bâti. Ce type d’installation disparaît petit à petit. Cependant, cette qualification est parfois demandée par les assurances pour vérifier la compétence en couverture de l’installateur.
Durée : 3 jours.
Prix : Environ 1100€ HT.
Notre avis : Ces formations sont courtes, majoritairement théoriques et ne permettent pas d’apprendre le métier d’installateur. Elles sont destinées aux référents techniques photovoltaïques et aux dirigeants d’entreprise qui souhaitent qualifier leur entreprise et faire bénéficier leurs clients des aides de l’État.
3. LES FORMATIONS HABILITANTES
Une habilitation correspond à la reconnaissance, par votre employeur, de votre capacité à accomplir les tâches confiées en toute sécurité. Afin d’être habilité, le salarié doit avoir suivi une formation. Les connaissances d’une personne habilitée sont réévaluées tous les 3 ans au cours d’un recyclage.
a. Les habilitations électriques
Elles visent à enseigner les risques liés à un système électrique et les réflexes nécessaires pour se protéger et évoluer en toute sécurité. Une habilitation électrique n’enseigne pas le métier d’électricien. L’habilitation électrique des travailleurs est obligatoire pour ceux effectuant des opérations au voisinage ou sur des installations électriques en exploitation.
Un installateur photovoltaïque a besoin des habilitations BP (pour les chaînes photovoltaïques en basse tension), B2V (pour des travaux électriques sur la partie courant continu de l’installation photovoltaïque) et BR-PV (pour intervenir sur un chantier photovoltaïque).
Habilitation électrique BR-PV
Nature : Habilitation obligatoire pour poser des panneaux solaires.
Objectifs : Cette habilitation permet de réaliser des travaux de remplacement, de raccordement et de dépannage sur des installations photovoltaïques en basse tension. Elle offre des compétences en matière de sécurité des équipements électriques sur les panneaux photovoltaïques.
Prérequis : Posséder l’habilitation électrique BR.
Durée : 1 jour.
Prix : Environ 200€ HT.
Prise en charge : La formation peut être partiellement prise en charge par votre OPCO.
b. Habilitation travail en hauteur – Port du harnais travail sur toiture-terrasse et pente
Nature : Habilitation obligatoire pour devenir installateur de panneaux solaires sur toiture.
Objectifs : Cette habilitation permet de valider les aptitudes d’un professionnel à travailler en hauteur et avec un harnais en toute sécurité.
Durée : 2 jours.
Prix : Environ 450€ HT.
Prise en charge : La formation peut être partiellement prise en charge par votre OPCO.
Notre avis : Les entreprises du secteur ont l’obligation d’habiliter leurs salariés qui ont des métiers en lien avec l’électricité et la hauteur, ces formations sont donc souvent prescrites par les entreprises elles-mêmes. Cependant, être déjà habilité au moment de postuler renforce votre profil et montre votre maîtrise théorique des dangers liés à votre métier. Les formations habilitations ci-dessus sont incluses dans les parcours professionnalisants comme celui de L’Étincelle.
4. LES FORMATIONS PHOTOVOLTAÏQUES LONGUES DIPLÔMANTES
Nous avons vu les formations adaptées à des profils en reconversion professionnelle ou bien travaillant déjà dans le photovoltaïque. Ci-dessous, nous vous présentons les parcours pour des profils encore étudiants ou plus jeunes.
a. Les formations avant le Bac
CAP Électricien ou Couvreur
Nature : Diplôme généraliste d’État de niveau 3.
Objectifs : Ce sont des parcours généralistes, qui ne couvrent pas des compétences spécifiques au photovoltaïque. Cependant, les manœuvres d’électricité et de couverture étant les bases d’une installation photovoltaïque, ces formations sont idéales pour des débutants dans ces domaines. L’obtention du CAP Électricien ou Couvreur vous permet d’acquérir des compétences en préparation des chantiers.
Durée : En général, la durée de l’enseignement est de deux ans et peut se faire en alternance. Cependant, si vous êtes en reconversion et avez déjà des expériences professionnelles, cette formation s’étend sur un an.
Prérequis : Pour les étudiants, ces CAP se préparent à la suite de la classe de troisième des collèges.
Débouchés : Une fois le CAP obtenu, vous pouvez entrer sur le marché du travail sur des postes de manœuvre/aide électricien ou couvreur. Cependant, il est plus courant de continuer des études avec un Bac Pro ou bien d’opter pour une formation continue à un métier spécifique.
Comment s’inscrire : Ces formations s’effectuent au sein d’un lycée, d’un CFA ou dans un centre de formation. Les inscriptions ont généralement lieu au mois d’avril, sur dossier, directement auprès de l’établissement, et les rentrées en septembre.
b. Les formations photovoltaïques niveau Bac
Bac Pro – Maintenance et Efficacité Énergétique, Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques ou MELEC.
Il existe plusieurs Bac Pro qui permettent d’acquérir des compétences nécessaires au métier d’installateur photovoltaïque. Les Bac Pro Maintenance et efficacité énergétique, Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques, ou encore Métiers de l’électricité et de ses environnements en sont des exemples.
Nature : Diplôme d’État de niveau 4.
Durée : Ces formations durent trois ans et peuvent se faire en apprentissage.
Prérequis : Le Bac Pro est idéal pour des débutants n’ayant pas d’expérience professionnelle. Il peut être suivi à l’issue de la classe de troisième, d’un CAP ou de la seconde générale.
Débouchés : Ces formations restent généralistes mais ciblent les réseaux énergétiques. Après l’obtention d’un Bac Pro, il est possible de commencer à travailler en tant que technicien ou bien de se spécialiser davantage via un BTS, la mention complémentaire technicien en énergies renouvelables option énergie électrique d’un an, ou encore une formation continue.
Comment s’inscrire : L’inscription se fait auprès du rectorat pour les lycées professionnels et les CFA publics, et directement auprès des établissements pour les lycées privés.
c. Les formations photovoltaïques niveau BTS
BTS Électrotechnique
Nature : Diplôme d’État de niveau 5.
Objectifs : Ce BTS forme des spécialistes de l’étude, de la mise en œuvre, de l’utilisation et de la maintenance des équipements électriques qui utilisent des courants forts ou faibles. Ce sont des connaissances essentielles pour le raccordement des panneaux solaires aux systèmes électriques.
Durée : Le BTS se prépare en 2 ans, en lycée, en école ou par l’apprentissage. Ces formations sont complétées par un stage de 6 à 8 semaines, proposé en fin de première année.
Prérequis : Le BTS est accessible après un Bac S, STI2D ou professionnel (du même secteur).
Débouchés : Un BTS permet d’accéder à une grande variété de fonctions. Il laisse la possibilité d’intégrer un métier de terrain comme un métier alliant la théorie (en bureau d’études par exemple) et la pratique.
Comment s’inscrire : Pour s’inscrire en BTS vous devez obligatoirement passer via le site internet Parcoursup du Ministère de l’Éducation nationale. L’inscription sur le site a lieu de janvier à mars, pour une rentrée en septembre.
Notre avis : Ces formations sont idéales pour les élèves ayant peu ou pas d’expérience professionnelle et souhaitant se diriger vers des métiers manuels dans des filières d’avenir. Ces diplômes et l’expérience en alternance sont valorisés par les employeurs.
Ces 3 diplômes permettent d’accéder au métier de technicien photovoltaïque.
- Pour des profils en reconversion (ayant déjà de l’expérience professionnelle), un niveau CAP suffit pour s’intégrer rapidement dans un nouveau secteur en tant que technicien.
- Pour les profils jeunes en formation initiale, il est recommandé d’accumuler de l’expérience en alternance en continuant ses études le plus loin possible pour s’intégrer le plus facilement possible sur le marché du travail.
Il est nécessaire de vérifier la proportion de travaux pratiques et de tâches manuelles sur l’ensemble du programme suivi. En effet, les entreprises sont à la recherche de techniciens opérationnels. Sur ce type de parcours, il est préférable de choisir les formations en alternance pour accumuler de l’expérience en entreprise en parallèle de la formation.
En Résumé : quelle formation photovoltaïque choisir ?
Les questions fréquentes à propos du métier d’installateur de panneaux solaires photovoltaïques
Quelles sont les qualités requises pour être installateur photovoltaïque ?
- Être ponctuel et professionnel pour respecter les délais en interne et avec les clients.
- Avoir une bonne condition physique : c’est un métier qui s’exerce en extérieur et en hauteur. Les missions incluent le port de charges moyennes et beaucoup de mouvement.
- Être rigoureux dans le suivi des normes de sécurité et dans l’analyse des risques.
- Aimer travailler en équipe.
Quelles sont les caractéristiques du métier ?
Le photovoltaïque est un marché porteur dans lequel évoluent des sociétés en forte croissance. Rejoindre une de ces sociétés permet une évolution rapide et garantit une diversité des chantiers et des situations rencontrées. C’est également un rôle qui vous permet d’avoir un impact direct sur le développement des énergies renouvelables en France.
Un installateur travaille en extérieur et peut se retrouver face à des conditions climatiques difficiles (pluie, vent, froid, chaleur…). C’est un métier qui peut inclure des déplacements fréquents et des découchages. Enfin, il comporte des risques d’accidents si les consignes de sécurité ne sont pas respectées.
Une formation photovoltaïque en ligne est-elle suffisante pour devenir installateur ?
Une formation photovoltaïque en ligne peut constituer une base solide pour devenir installateur de panneaux solaires, surtout pour les aspects théoriques. Par contre, la maîtrise pratique de l’installation nécessite une formation en présentiel, afin de développer les compétences manuelles essentielles sur site et de passer les habilitations nécessaires.
Quel est le salaire d’un installateur de panneaux solaires photovoltaïques ?
Le métier d’installateur de panneaux photovoltaïques permet de gagner un salaire allant de 1700€ à 2500€ brut par mois. En France, le salaire médian est d’environ 2000€ par mois sur 12 mois (Source : HelloWork). Il n’existe pas de grille salariale officielle, chaque entreprise est libre de fixer son niveau de rémunération.
Certaines entreprises proposent des avantages sociaux. Il peut s’agir d’un 13e mois, de primes de déplacement, de primes d’intéressement ou de participation…
Quelles sont les perspectives d’évolution pour un installateur de panneaux solaires photovoltaïques ?
Il existe de très fortes capacités de progression dans le photovoltaïque ! Un installateur de panneaux expérimenté peut prendre la tête d’une équipe de poseurs en devenant chef d’équipe ou conducteur de travaux. Il peut également se tourner vers le domaine commercial ou devenir technicien en bureau d’études. Certains choisissent également d’entamer une activité en tant que formateur !
Enfin, un profil très expérimenté peut se mettre à son compte et travailler en tant qu’indépendant.
Installateur indépendant ou salarié : que choisir ?
Comme c’est le cas pour beaucoup d’activités, l’installation photovoltaïque peut se faire en tant que salarié ou indépendant.
Être indépendant peut apporter une plus grande autonomie et flexibilité. En contrepartie, cela implique la gestion administrative et la recherche de clients. La rémunération peut s’avérer plus attractive en tant qu’indépendant, car vous fixez vos tarifs, mais il faut être un bon gestionnaire, notamment de ses coûts. Réaliser une installation photovoltaïque nécessite plus d’une personne, il est donc fréquent d’effectuer de la cotraitance/sous-traitance, même en étant indépendant.
Attention : il est nécessaire d’obtenir une assurance décennale spécifique à l’activité d’installation photovoltaïque. Un niveau minimum d’années d’expérience et de diplômes en lien avec l’électricité, la couverture ou le photovoltaïque est exigé.
Le salariat garantit une sécurité de l’emploi et vous protège également au niveau social. Il est une bonne porte d’entrée pour accumuler de l’expérience et décider de se lancer à son compte une fois que votre expertise métier est plus solide.
Quelles sont les aides et subventions pour suivre une formation photovoltaïque ?
Il existe une variété d’aides dont vous pouvez bénéficier pour vous former au métier d’installateur photovoltaïque. Leur nature et le montant dépendent de la structure dans laquelle vous allez vous former, et du type de formation photovoltaïque que vous allez suivre.
Si vous suivez votre formation photovoltaïque en alternance, les frais sont pleinement portés par votre entreprise et son OPCO. Si vous êtes chef d’entreprise ou salarié, certaines formations peuvent être partiellement prises en charge par votre CPF ou par l’OPCO de votre entreprise. De plus, France Travail peut prendre en charge les formations des demandeurs d’emploi, via des dispositifs comme la POEI ou la POEC, qui dépendent de plusieurs critères, dont le retour à l’emploi. France Travail vous rémunère également pendant la durée de la formation.