Rénovation énergétique de votre logement : quels travaux prioriser ?

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Mis à jour le 12 septembre 2024

Entre 2013 et 2023, l’augmentation cumulée des tarifs de l’électricité pour les particuliers a été d’environ 60 à 70 %. Face à l’augmentation des coûts de l’énergie et à la nécessité de réduire notre impact environnemental, la rénovation énergétique s’impose comme une solution incontournable. Que ce soit par l’isolation, le changement de système de chauffage ou l’autoconsommation via le photovoltaïque, il existe de nombreuses options pour diminuer les déperditions énergétiques d’un logement tout en allégeant sa facture. Dans cet article, nous allons explorer ces différentes pistes, chiffrer les économies possibles et présenter les aides disponibles pour financer ces travaux.

1. Isolation : une priorité pour économiser l’énergie

L’isolation est souvent la première étape dans un projet de rénovation énergétique, car une maison mal isolée perd rapidement sa chaleur, augmentant les besoins en chauffage. Voici les principaux types d’isolation :

Isolation des combles et de la toiture

La toiture est responsable de 25 à 30 % des pertes de chaleur d’un logement. L’isolation des combles, qu’ils soient perdus ou aménagés, permet de réaliser des économies de chauffage de l’ordre de 30 %. Le coût de ces travaux varie de 30 à 60 €/m² pour des combles perdus et de 60 à 120 €/m² pour des combles aménagés, avec un retour sur investissement en quelques années.

Isolation des murs par l’extérieur ou l’intérieur

Les murs non isolés peuvent représenter 20 à 25 % des pertes thermiques d’une maison. L’isolation par l’extérieur (ITE) est particulièrement efficace avec une économie d’énergie d’environ 25 %. Le coût varie entre 100 et 200 €/m², tandis que l’isolation par l’intérieur coûte entre 50 et 120 €/m².

Isolation du plancher

Environ 10 à 16 % des pertes thermiques viennent du sol. Isoler un plancher permet de gagner en confort thermique, surtout dans les maisons anciennes. Les travaux coûtent entre 40 et 70 €/m² avec des économies d’énergie potentielles de 10 à 15 %.

Ces travaux d’isolation peuvent réduire votre consommation énergétique de manière significative. Par exemple, un logement bien isolé peut voir sa facture de chauffage réduite de 20 à 30 % selon l’Agence de la transition écologique (ADEME).

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2. Changer son système de chauffage : la pompe à chaleur et autres solutions

En complément de l’isolation, le changement de système de chauffage est un levier majeur pour économiser de l’énergie. Plusieurs solutions existent, mais la pompe à chaleur (PAC) est l’une des plus prisées :

– La pompe à chaleur air/eau ou air/air permet de capter les calories présentes dans l’air extérieur pour chauffer la maison, avec une consommation d’électricité minimale. Pour 1 kWh consommé, elle restitue entre 3 et 4 kWh de chaleur, soit une efficacité de 300 à 400 %. Installer une PAC air/eau coûte entre 8 000 et 15 000 € selon la puissance et les besoins du logement, avec une économie potentielle de 60 % sur la facture de chauffage en comparaison avec un chauffage électrique ou au fioul.

– La chaudière à condensation est une autre solution efficace. Elle peut permettre d’économiser jusqu’à 30 %d’énergie par rapport à une chaudière classique. Son coût varie entre 3 000 et 7 000 €.

– Le poêle à bois est une option plus économique et écologique. Avec un rendement pouvant atteindre 85 %, il est une bonne alternative pour des zones moins bien desservies par les énergies renouvelables. Le coût d’un poêle à bois varie entre 2 000 et 5 000 €.

3. Autoconsommation avec le photovoltaïque

Le photovoltaïque est une autre façon de réduire sa dépendance aux énergies traditionnelles. En installant des panneaux solaires sur votre toit, vous produisez votre propre électricité et pouvez l’utiliser directement pour vos besoins.

L’autoconsommation permet de réduire la facture d’électricité jusqu’à 50 %, voire plus selon la taille de l’installation et l’exposition du toit. Une installation photovoltaïque coûte en moyenne 6 000 à 10 000 € pour une puissance de 3 kWc (kilowatts-crête), qui permet de produire environ 3 000 kWh/an.

De plus, les surplus d’électricité peuvent être revendus à un fournisseur d’énergie, générant un revenu complémentaire et réduisant encore davantage le coût de l’investissement initial.

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4. Les aides à la rénovation énergétique

Pour faciliter le financement des travaux de rénovation énergétique, plusieurs aides et dispositifs ont été mis en place par l’État et les collectivités locales. Voici les principaux :

• MaPrimeRénov’ : Cette aide est accessible à tous les propriétaires, avec des montants variant selon les revenus et les travaux réalisés. Par exemple, pour l’isolation des murs, elle peut atteindre 75 €/m² pour les ménages aux revenus modestes. Renseignez vous à travers notre article dédiée et complet.
• La Prime Énergie (CEE) : Issue des Certificats d’Économie d’Énergie, cette prime est versée par les fournisseurs d’énergie pour inciter à réaliser des travaux. Elle peut financer une partie de l’installation d’une pompe à chaleur ou de l’isolation des combles.
• L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : Ce prêt permet de financer jusqu’à 50 000 € de travaux de rénovation énergétique sans intérêt à condition que les travaux réalisés permettent d’atteindre 35 % de gain énergétique. La durée du remboursement a été revue à la hausse. Initialement de quinze ans, elle est passée à vingt ans. L’éco-PTZ a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027.
• MaPrimeRénov’ Sérénité (ANAH) : Pour les ménages aux revenus très modestes, cette aide peut couvrir jusqu’à 50 % du montant total des travaux, dans la limite de 30 000 €.
• Le taux de TVA réduit à 5,5 % : Il s’applique sur la plupart des travaux de rénovation énergétique, qu’il s’agisse d’isolation, de changement de chauffage ou d’installation de panneaux photovoltaïques.
• Les aides locales : De nombreuses régions, départements ou communes proposent également des subventions pour la rénovation énergétique. Ces aides varient d’une collectivité à l’autre, mais peuvent parfois se cumuler avec les dispositifs nationaux.

PEUT-ON CUMULER CES AIDES ?

Voici un résumé simple du cumul des aides possible pour la rénovation énergétique de votre maison.

Concrètement, seul MaPrime Rénov’ sérénité n’est pas cumulable avec MaPrime Rénov’.

5. Comment trouver un installateur pour vos travaux énergétiques

Réaliser des travaux de rénovation énergétique nécessite l’intervention de professionnels qualifiés. Pour garantir des installations de qualité et éligibles aux aides, il est important de choisir des artisans disposant du label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Si vous cherchez un installateur qualifié, nous pouvons vous mettre en relation avec notre réseau d’installateurs certifiés. Ces professionnels vous proposeront un devis gratuit pour tous vos travaux (isolation, chauffage, photovoltaïque), et vous conseilleront sur les solutions les plus adaptées à votre logement.

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La rénovation énergétique est un investissement rentable à long terme. Entre les économies réalisées sur les factures et les aides financières disponibles, les propriétaires ont tout intérêt à franchir le pas. Que ce soit par l’isolation, le changement de chauffage ou l’autoconsommation photovoltaïque, les solutions sont nombreuses et permettent d’améliorer le confort tout en réduisant l’impact environnemental. N’attendez plus pour entamer vos travaux, et laissez-nous vous guider dans votre projet en vous mettant en relation avec les meilleurs installateurs du secteur.