Schéma d’un osmoseur inverse
Le traitement du calcaire et du tartre :
Le calcaire, aussi appelé « tartre », se forme à partir du calcium et du magnésium naturellement présent dans l’eau. La forme de calcaire dont on entend le plus parler est bien sûr le calcaire incrustant. En effet, dans des conditions « normales » de température et de pression, ce calcaire se dépose dans les canalisations et les éléments de plomberies. On a alors de fortes pertes de pression, voire la coupure complète de la circulation de l’eau, des pertes énergétiques, on peut avoir des mécanismes qui cassent ou ne peuvent plus tourner, des fuites etc.
Canalisations très entartrées
Ceci est particulièrement vrai dans les canalisations où l’eau est chaude, dans les circuits de chauffage par exemple, dans les chauffe-eau, les cafetières etc. En plus de ces conséquences mécaniques, le tartre est un habitat idéal pour les bactéries qui vivent dans les canalisations, et il peut provoquer des irritations de la peau, des cheveux et des yeux.
Heureusement, pour lutter contre le tartre, différentes solutions existent. Sur le marché on trouve, entre autre, les systèmes magnétiques, les adoucisseurs, et les systèmes utilisant l’électrolyse galvanique par anodes sacrificielles.
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Le traitement de la corrosion :
Corrosion : La corrosion provient d’une réaction chimique entre l’eau, les gaz présents dans l’eau et le métal des canalisations. Cette réaction détruit les tuyauteries de l’intérieur. On peut alors avoir des fuites d’eau, des pertes de débit, et le bon fonctionnement des mécanismes (robinetteries, vannes etc.) devient impossible.
Pour empêcher totalement la corrosion, il faudrait ne pas avoir de gaz, ne pas avoir de métal, ou ne pas avoir d’eau. Il est donc impossible de ne pas avoir de corrosion, à moins d’utiliser une tuyauterie 100 % plastique, ou de ne pas y faire circuler d’eau. (Des gaz sont toujours présents dans l’eau).
En revanche, même s’il est impossible de ne pas avoir de corrosion, il est possible d’en protéger la tuyauterie : en utilisant des anodes sacrificielles, en zinc par exemple. Puisque leur potentiel électrochimique est plus faible que celui des matériaux utilisés pour la plomberie, celles-ci se dégradent lentement, à la place des tuyauteries.
On utilise par exemple les anodes sacrificielles dans le domaine naval, pour protéger les coques de bateau contre la corrosion :
L’efficacité de ce procédé peut être augmentée par électrolyse galvanique : en faisant circuler l’eau à vitesse suffisante dans un matériau diélectrique, on perturbe les charges des éléments en suspension, qui peuvent alors coaguler. Dans ces conditions, il est plus facile d’éliminer les métaux en suspension.
En soi, on pourrait presque considérer cette solution comme « chimique », puisqu’on ajoute à l’eau des ions zinc, cependant, cet élément est tout à fait sain. On trouve des ions Zinc dans les tartes aux prunes, par exemple.
L’utilisation d’un dégazeur, si possible associé à un réacteur hydrodynamique, permet aussi de réduire fortement la teneur en gaz, donc le phénomène de corrosion.
Traiter les boues d’un réseau de chauffage ou de climatisation :