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L’isolation thermique des bâtiments est aujourd’hui un enjeu majeur, tant pour le confort des occupants que pour la réduction des consommations d’énergie. Dans cette perspective, les châssis de fenêtres jouent un rôle essentiel. On oublie souvent que les déperditions de chaleur par les fenêtres peuvent représenter jusqu’à 15 % à 25 % des pertes énergétiques d’un logement mal isolé.
Pour évaluer la performance thermique d’un châssis, on utilise un indicateur technique : le coefficient Uw. Ce coefficient permet de quantifier la capacité d’une fenêtre complète (vitrage + cadre) à limiter les pertes de chaleur. Plus sa valeur est faible, meilleure est l’isolation thermique. Il s’agit donc d’un paramètre clé à prendre en compte lors du choix de nouveaux châssis, en particulier dans le cadre d’une rénovation énergétique ou d’une construction neuve.
En Belgique, les exigences en matière de performance énergétique sont de plus en plus strictes, notamment dans le cadre du certificat PEB. Le coefficient Uw est l’un des critères pris en compte dans les calculs, et peut avoir un impact direct sur le score énergétique d’un bâtiment. Un châssis performant permet non seulement d’améliorer le confort thermique, mais aussi de réduire les factures de chauffage et de bénéficier de certaines primes ou aides à la rénovation.
Voyons ensemble ce qu’est le coefficient Uw, comment il se calcule, pourquoi il est important et quelles valeurs viser pour une isolation optimale des fenêtres.
Qu’est-ce que le coefficient Uw et comment se calcule-t-il ?
Une mesure globale de la performance thermique
Le coefficient Uw est une unité de mesure normalisée qui permet d’évaluer la transmission thermique d’une fenêtre complète. Il s’exprime en W/m²K, c’est-à-dire en watts par mètre carré et par degré Kelvin de différence de température. Plus ce chiffre est bas, plus la quantité de chaleur perdue est faible.
Contrairement au coefficient Ug, qui concerne uniquement le vitrage, le Uw prend en compte à la fois le vitrage (Ug) et le cadre du châssis (Uf), ainsi que les intercalaires utilisés entre les vitrages. Il donne donc une vision plus précise de la performance réelle de la fenêtre dans son ensemble.
La formule de calcul du coefficient Uw
Le calcul du coefficient Uw prend en compte :
- le coefficient Ug du vitrage (souvent entre 1,1 et 0,6 W/m²K)
- le coefficient Uf du cadre, qui dépend du matériau (PVC, aluminium, bois, etc.)
- les dimensions de la fenêtre (rapport surface vitrage / surface cadre)
- le type d’intercalaire entre les vitrages (aluminium, warm edge…)
La formule de base est la suivante :
Uw = (Ug × surface vitrage + Uf × surface cadre) / surface totale
On comprend donc que la qualité du cadre et des accessoires influence fortement le résultat final. Même avec un vitrage très performant, un cadre mal isolé peut dégrader l’efficacité globale du châssis comme l’explique l’installateur de châssis Delhez.
Quelle est la valeur idéale du coefficient Uw pour une bonne isolation ?
Les valeurs recommandées selon les normes belges
En Belgique, il n’existe pas une seule valeur fixe obligatoire pour le coefficient Uw, mais plutôt des recommandations et des seuils minimaux à atteindre, notamment dans le cadre des exigences PEB (Performance Énergétique des Bâtiments).
En général, on considère que :
- un Uw supérieur à 2,0 W/m²K correspond à une mauvaise isolation ;
- un Uw entre 1,4 et 1,8 W/m²K est acceptable pour des rénovations classiques ;
- un Uw inférieur à 1,2 W/m²K correspond à une très bonne performance énergétique ;
- pour une maison passive ou basse énergie, on vise souvent Uw ≤ 0,9 W/m²K.
Ces seuils peuvent également conditionner l’octroi de certaines primes dans les différentes régions (Bruxelles, Wallonie, Flandre), et influencer le niveau E d’un logement neuf.
la performance dépend du type de châssis
Il faut savoir que le matériau du cadre a une influence directe sur le Uw :
- Les châssis PVC à triple vitrage offrent souvent des Uw autour de 0,8 à 1,1 W/m²K.
- Les châssis aluminium avec rupture de pont thermique peuvent atteindre Uw ≤ 1,2 W/m²K, mais sans cette rupture, la performance chute.
- Les châssis bois sont naturellement isolants et permettent de bonnes performances thermiques, proches du PVC.
Enfin, le type d’intercalaire entre les vitrages (ex : warm edge ou intercalaire isolant) permet aussi de gagner quelques dixièmes de point sur le Uw global.
Pourquoi le coefficient Uw est-il si important dans un projet de construction ou de rénovation ?
Un impact direct sur le confort et les économies d’énergie
Un bon coefficient Uw garantit une meilleure isolation thermique, ce qui se traduit par :
- moins de pertes de chaleur en hiver ;
- moins de surchauffe en été, si le vitrage est adapté ;
- une température plus stable dans le logement ;
- des économies d’énergie substantielles sur le long terme.
Une fenêtre mal isolée génère une sensation de paroi froide, ce qui pousse à chauffer davantage, même si la pièce est techniquement à bonne température. À l’inverse, un châssis performant crée une enveloppe protectrice plus homogène.
Un levier important dans le calcul du score PEB
Le coefficient Uw est intégré dans les calculs du PEB (certificat énergétique obligatoire en Belgique). Il influence donc directement :
- le niveau E du bâtiment ;
- la classe énergétique finale (de A à G) ;
- la valeur du bien immobilier sur le marché.
Un Uw performant est donc un argument de vente ou de location, en plus d’un véritable levier pour obtenir des primes énergie ou une fiscalité avantageuse dans certains cas.
Comment bien choisir ses châssis pour optimiser le coefficient Uw ?
Evaluer l’ensemble du châssis et non le vitrage seul
Lorsqu’on choisit un châssis, il est essentiel de regarder la valeur Uw globale, et pas uniquement celle du vitrage (Ug). Certains fabricants mettent en avant un vitrage très performant, mais monté sur un cadre de qualité moyenne, ce qui réduit fortement l’intérêt de l’ensemble.
Il faut donc toujours demander la valeur Uw du châssis complet, tel qu’il sera installé, avec les bons profils, le bon intercalaire et les bonnes finitions.
Attention à la pose et à l’étanchéité
Un châssis avec un excellent coefficient Uw peut perdre toute son efficacité s’il est mal installé. Il est indispensable de veiller à :
- l’absence de ponts thermiques autour du cadre ;
- l’utilisation de bandes d’étanchéité adaptées ;
- une pose dans les règles de l’art (pose en tunnel ou en applique selon le mur).
Le coefficient Uw théorique ne se vérifie dans la réalité que si l’installation respecte les standards d’étanchéité à l’air et à l’eau. C’est pourquoi il est recommandé de faire appel à un installateur certifié ou expérimenté.
Le lien entre le coefficient Uw et les primes énergie en Belgique
Des aides financières conditionnées par la performance
En Belgique, les régions proposent des aides financières pour encourager la rénovation énergétique des logements. Parmi ces aides, les primes pour le remplacement de châssis sont accessibles sous certaines conditions, notamment liées à la performance thermique des fenêtres.
Dans la majorité des cas, l’obtention de la prime dépend du coefficient Uw de l’ensemble châssis + vitrage. Il ne suffit donc pas de changer les fenêtres, il faut choisir un produit suffisamment performant pour entrer dans les critères imposés par la région.
Par exemple, en Wallonie, la valeur Uw maximale autorisée est de 1,5 W/m²K pour que la prime soit accordée. A Bruxelles, les conditions sont similaires.
Des montants variables selon les revenus
Le montant de la prime dépend aussi de la catégorie de revenus du ménage. Plus les revenus sont faibles, plus la prime est élevée. Il est donc intéressant de combiner :
- des châssis très performants thermiquement ;
- une bonne stratégie de rénovation globale ;
- un audit énergétique préalable, parfois requis pour certaines primes.
L’investissement dans des châssis à Uw bas est donc rentabilisé plus rapidement, car il donne droit à une aide directe, tout en réduisant les dépenses de chauffage à long terme.
Différence entre les coefficients Uw, Ug et Uf : ne pas confondre
Trois indicateurs pour un même objectif
Lorsqu’on parle de performance thermique des fenêtres, il est important de bien distinguer les différents coefficients utilisés par les fabricants et les professionnels. Il arrive fréquemment que les termes Uw, Ug et Uf soient confondus, ce qui peut induire les clients en erreur lors d’un devis ou d’un choix de produit.
Voici leur signification :
- Ug : performance thermique du vitrage seul (glass = g). Un double vitrage standard affiche environ 1,1 W/m²K, un triple vitrage peut descendre à 0,6 W/m²K.
- Uf : performance thermique du cadre ou profilé du châssis (frame = f). Cette valeur dépend du matériau utilisé : PVC, aluminium avec ou sans rupture thermique, bois, etc.
- Uw : performance thermique de la fenêtre complète (window), c’est-à-dire vitrage + cadre, et c’est cette valeur qui doit être considérée pour les performances réelles.
Pourquoi le Uw est plus fiable
Certains devis mettent en avant uniquement le Ug du vitrage, pour valoriser la qualité du produit. Mais cela ne reflète pas la performance globale, car un bon vitrage combiné à un cadre médiocre donnera au final un mauvais coefficient Uw.
Le Uw est donc l’indicateur de référence, celui qui est pris en compte dans les calculs PEB, dans les primes énergie, et dans l’évaluation réelle des performances thermiques de l’installation.